L’avis d’une grand-mère sur la scolarité de sa petite-fille

Ma fille se plaint de son enseignante

De façon récurrente, ma petite fille de six ans se plaint de son enseignante. Elle a le sentiment que sa maîtresse ne l’aime pas et qu’elle la gronde souvent injustement. Elle lui interdirait même de lire la phrase du livre de lecture quand arrive son tour. Elle pleure le matin quand l’heure du départ pour l’école arrive. J’ai pour principe de ne pas intervenir dans la pédagogie d’un enseignant, mais je ne peux pas ne pas tenir compte du mal-être de mon enfant. Comment faire pour démêler le vrai du faux ?

Je suis bien consciente que les jeunes enfants fonctionnent affectivement sans que le raisonnement ou la réalité entrent en jeu. Je sais aussi qu’à cet âge un enfant peut fabuler en relatant des faits complètement erronés comme ça a déjà été le cas sur www.lafeegourmandine.com.
Il ne ment pas, mais confond la réalité et ce qu’il imagine. A cet âge l’imagination est débordante, il n’y a qu’à l’observer quand elle raconte des histoires à sa poupée.

Toujours privilégier le dialogue

Je suis un peu inquiète à l’approche de la rencontre avec l’enseignante de ma petite fille, mais j’ai décidé de lui exposer l’ensemble du problème. Elle me reçoit dans son bureau et en préalable, je lui pose des questions sur le travail et les résultats de ma fille. A ma grande surprise, elle m’annonce qu’elle est très contente d’elle, que c’est une enfant qui ne pose aucun problème d’aucune sorte et que si tous ses élèves étaient comme elle, ce serait formidable.

Là, je ne sais que dire sur le moment. Je me reprends de mon étonnement et lui expose très simplement ce qui se passe à la maison par rapport à l’école. Elle tombe des nues et écoute très attentivement ce que ma fille m’a exprimé. Elle confirme que parfois elle fait sauter son tour de lecture à haute voix à ma fille parce qu’elle sait qu’elle lit très bien.

Elle n’avait pas du tout compris que ce qui se voulait plutôt de l’ordre du compliment, était ressenti comme une privation par mon enfant. Nous nous sommes quittées en se promettant de toujours se dire simplement les choses dans un sens ou dans l’autre. Elle a compris que ma fille était un peu trop sensible et qu’elle devait y faire attention et moi j’ai compris que je pouvais désamorcer facilement ses crises d’angoisse inutiles, qui pouvaient interférer dans sa scolarité , voire même avoir des effets néfastes sur sa santé.

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